Reputation des villas centenaires à La baule : on a la côte ou on ne l'a pas !

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Les successions sont problématiques.

En raison de leur valeur, nombre de maisons de famille n'ont pu être conservées par les héritiers. Il est arrivé fréquemment que la fratrie cède la maison à un promoteur qui y bâtit un immeuble où chaque descendant se réserve un appartement

un notaire baulois

Reputation des villas centenaires à La baule : on a la côte ou on ne l'a pas !
Reputation des villas centenaires à La baule : on a la côte ou on ne l'a pas !

8.400 euros le m², qui dit mieux ?

C'est à La Baule que ça se passe, dans un luxueux immeuble de front de mer.

12 millions d'euros la maison, également sur la baie de La Baule, c'est le prix couramment pratiqué pour les villas de la pointe de Penchâteau au Pouliguen.

La Baule, un monde à part, où les prix atteignent des sommets.

Heureusement, on peut trouver en Bretagne des résidences de bord de mer à des prix plus abordables.
Cette flambée a fait des victimes : les belles villas 1900 du front de mer. Même sur la Côte d'Amour, on peut aussi investir sans être fortuné.

Dans le centre-ville de La Baule (où beaucoup de retraités ont élu domicile) ou sur les hauteurs d'Escoublac, par exemple. Ce qui coûte très cher, c'est bien sûr le front de mer. D'ailleurs, le prix des villas 1900 y ont atteint de tels hauteurs que nombre d'entre elles l'ont payé de leur destruction.

«Les successions sont problématiques», explique un notaire baulois.
« En raison de leur valeur, nombre de maisons de famille n'ont pu être conservées par les héritiers. Il est arrivé fréquemment que la fratrie cède la maison à un promoteur qui y bâtit un immeuble où chaque descendant se réserve un appartement».

Cette évolution, dont le paysage urbain littoral de La Baule a cruellement pâti, commençait également à menacer Dinard, l'autre grande station balnéaire bretonne. Pour s'en préserver, la municipalité a engagé voici trois ans une procédure visant à préserver ses villas centenaires, qui sont désormais classées. Cette protection fait école, puisque Saint-Malo a emboîté le pas à sa voisine. Rien de tel n'a été nécessaire à Morgat, Beg-Meil ou Perros-Guirec. Il est vrai que ces hauts lieux balnéaires, qui retrouvent la cote après avoir vu pâlir leur étoile dans les années quatre-vingt, n'ont ni la notoriété de leurs prestigieuses voisines d'Ille-et-Vilaine et de Loire-Atlantique, ni la proximité des métropoles rennaise et nantaise.

source : https://www.letelegramme.fr/_amp/408/4884408.php

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