La Baule Reputation : les maisons commencent aussi à avoir du mal à se vendre

Publié le par La-Baule-360.Reputation-3D

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En un an, les prix de l’immobilier ont chuté en moyenne de 10 à 15 % sur l’ensemble de la station balnéaire de Loire Atlantique.

Les secteurs et les biens cotés du bord de mer ne sont pas épargnés par ce coup de froid. Aux abords de la gare, les prix du mètre carré tombent même parfois sous la barre des 4000 euros.


Détails avec Vincent Cruaud, responsable commercial au sein de l’Agence du Casino.

Capital.fr : Comment a évolué le marché de l’immobilier de La Baule depuis le début de la crise ?

Vincent Cruaud : En un an, nous avons enregistré une baisse des prix moyenne de 10% à 15% en sur l’ensemble de la ville. Dans les secteurs éloignés du bord de mer, comme les Coteaux de La Baule ou l’avenue du Maréchal Delattre de Tassigny, le repli atteint même 20%. Aucun signe d’embellie n’est encore à signaler. Au contraire, depuis quelques mois, nous observons que les maisons ont aussi plus de mal à se vendre…

Capital.fr : Le front de mer et le centre-ville sont-ils devenus, par conséquent, plus accessibles ?

Vincent Cruaud : Il y a un an, les appartements situés en centre-ville se vendaient facilement au-delà des 5000 euros le mètre carré. Aujourd’hui, ils plafonnent à 4500 euros, même à proximité du marché et de l’avenue du Général de Gaulle. Aux abords de la gare, les prix tombent même parfois en deçà des 4000 euros du mètre carré. Surtout pour les biens à rénover. Témoin ce 57 mètres carrés, avec garage et cave, qui vient d’être vendu à un couple de retraités pour un montant de 200.000 euros (soit 3500 euros le mètre carré) et auxquels il fallait ajouter 30.000 euros de travaux de rafraîchissement. En outre, malgré la baisse des transactions, les prix des villas du centre-ville se maintiennent toujours à des niveaux élevés. Pour acquérir une maison de 120 mètres carrés, dans le quartier chic des Oiseaux, entre l’Hôtel Royal, le Casino et le marché, il faut toujours être prêt à débourser au moins 500.000 euros.

Capital.fr : Alors, où prospecter pour trouver des maisons plus abordables ?

Vincent Cruaud : Passez la voie de chemin de fer et visez les quartiers Beslon, Guezy, Tréméac ou encore Escoublac, à l’entrée de La Baule, non loin de la quatre voies. Quel que soit le secteur, on trouve ici des maisons datant de l’après-guerre jusqu’à nos jours, avec de vastes terrains. Certaines d’entre-elles sont même dotées de piscines. Leurs prix, déjà bien inférieurs au centre-ville, ont baissé de 15 % en moyenne depuis l’an passé. Une maison de style néo bretonne, de 280 mètres carrés, à rafraîchir mais dotée d’un beau terrain de 1900 mètres carrés, vient ainsi d’être vendue 460.000 euros. Un an auparavant, elle serait facilement partie à 520.000 euros.

Capital.fr : Comment ont évolué les prix des maisons situées en périphérie proche ?

Vincent Cruaud : Dans un rayon de cinq à dix kilomètres de La Baule, c'est-à-dire à Guérande, Saint-André-des-Eaux et Saint-Lyphard, les prix ont baissé en moyenne de 10 à 15 % au cours des douze derniers mois. Il s’agit là avant tout d’un marché de résidences principales. Ce qui fait aussi que les vendeurs sont plus enclins à revoir leurs prétentions, pour s’aligner sur les prix du marché. Comptez autour de 400.000 euros pour une maison de 150 mètres carrés en centre-ville de Guérande, avec 800 mètres carrés de terrain. Pour un bien identique à La Baule, avec seulement 600 mètres carrés de terrain, il faudra débourser au moins 600.000 euros.

source : https://www.capital.fr/immobilier/a-la-baule-les-maisons-commencent-aussi-a-avoir-du-mal-a-se-vendre-428754

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