Le Pouliguen 360 : une ambiance chic et familiale

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Assez proche de sa voisine bauloise sur le front de mer, Le Pouliguen dévoile son charme vers la pointe de Penchâteau - B'CeyeD H3_TM Rich Media
Assez proche de sa voisine bauloise sur le front de mer, Le Pouliguen dévoile son charme vers la pointe de Penchâteau - B'CeyeD H3_TM Rich Media

Patrimoine. Station balnéaire historique de la baie, la commune du Pouliguen mise sur une image multigénérationnelle et les atouts incontestables de son littoral.

Cette petite commune de 4 500 habitants voit sa population décupler en haute saison. C’est normal, il faut y voir le résultat de l’attraction exercée par un littoral bien découpé, une baie idéale pour les sports nautiques, un certain art de vivre et une implantation historique sur le secteur, avant même que La Baule ne soit un projet.

Le Pouliguen depuis la mer vers la pointe de Penchâteau - B'CeyeD H3_TM Rich Media
Le Pouliguen depuis la mer vers la pointe de Penchâteau - B'CeyeD H3_TM Rich Media
Le Pouliguen 360 vue plage face baie de La Baule - B'CeyeD H3_TM Rich Media
Le Pouliguen 360 vue plage face baie de La Baule - B'CeyeD H3_TM Rich Media

Tour d'horizon : Le Pouliguen 360 - La Baule 360 - Pornichet 360

 

Il faut quitter le très animé port de plaisance, que Le Pouliguen partage avec La Baule, pour comprendre que la commune n’est pas une extension de la chic station balnéaire voisine. À l’origine port de pêche et de transport de sel, point de départ du fameux sel guérandais vers la Loire et les pays nordiques, Le Pouliguen devint paroisse indépendante en 1820 puis commune à part entière en 1854, alors qu’elle compte déjà un millier d’habitants.

Port du Pouliguen 360 - Entrée dans le chenal - vue depuis l'eau entrant depuis la baie de La Baule - B'CeyeD H3_TM Rich Media
Port du Pouliguen 360 - Entrée dans le chenal - vue depuis l'eau entrant depuis la baie de La Baule - B'CeyeD H3_TM Rich Media

Entre le port, qui conserve une activité de pêche professionnelle, et la pointe de Penchâteau, de riches demeures témoignent encore de ce passé prospère, et des beaux débuts du tourisme balnéaire. La ligne ferroviaire Saint-Nazaire – Le Croisic, instaurée en 1879, jouera un certain rôle dans la renommée de cette station balnéaire qui, 140 ans plus tard, cultive toujours son image de villégiature familiale.

Une côte à explorer

Très fréquentés l’été, les quais du port de plaisance cristallisent l’animation sur la rive droite du grand étier du Pouliguen. Là, s’alignent, dans les odeurs de niniches et les bruits de manèges, boutiques, restaurants, bars, terrasses où il fait bon se détendre. C’est le lieu de rendez-vous par excellence après une sortie en mer, une balade en kayak jusqu’à La Govelle, ou une belle balade le long du GR34 de la Côte Sauvage.

Le littoral entre la plage du Nau et la plage de Govelle vaut le déplacement. Pas moins de vingt-trois grottes ponctuent la côte sur ce secteur, de formes et de tailles variées. Elles alternent avec des criques et des plages à des années-lumière de la plage Benoît : cachées, intimistes, exotiques même (l’une d’entre elles, la crique de la Pierre Plate, est surnommée plage Tahiti). Au cœur de la baie du Guec, la grotte des Jumelles, avec sa double entrée, est l’une des plus intéressantes. Et en poursuivant vers Batz, c’est la grotte des Korrigans qui est la plus mystérieuse. Il se raconte qu’un passage mènerait directement à Guérande, mais que les korrigans y feraient également disparaître les explorateurs trop curieux.

 

Pornichet et Sainte-Marguerite, l’atout charme

 

Comme pour La Baule, il faut faire abstraction de l’imposant front de mer pour découvrir tout le charme et la délicatesse de cette station balnéaire, qui partage sa plage avec sa célèbre voisine.

 

Pornichet est au centre d’une région riche de sa diversité. | PHOVOIR
Pornichet est au centre d’une région riche de sa diversité. | PHOVOIR

Née de la vogue des bains de mer dans la seconde partie du XIXe siècle, Pornichet va bénéficier de la fréquentation du gratin nantais, angevin, voire même parisien, sur son littoral, avant qu’en 1879, l’arrivée du chemin de fer n’élargisse sa clientèle. Ancien bourg de paludiers, Pornichet devient commune le 9 avril 1900 avec déjà 1 200 habitants. Après la Première Guerre mondiale, c’est grâce à la démocratisation du tourisme que la ville se développe dans les années 1930, et qu’un premier camping fait son apparition. Mais le pli est déjà pris et de très chics villas au charme fou ont déjà colonisé par centaines le littoral, entre le port et la plage de Sainte-Marguerite.

 

Toujours tiraillée entre tourisme de masse et station familiale (les deux-tiers des habitations sont aujourd’hui des résidences secondaires), Pornichet a trouvé son style en se positionnant comme une destination centrale, située au cœur d’un secteur touristique fréquenté. La pratique des sports nautiques, la présence d’une véloroute et la proximité de Guérande en font un camp de base apprécié pour découvrir la Côte d’Amour.

 

Kerhinet, un concentré de Brière

 

À contre-courant des stations balnéaires de la Côte d’Amour, le village de Kerhinet tranche par son rythme paisible, son temps suspendu et ses toits de chaume.

 

Kerhinet se découvre en suivant deux parcours d’interprétation qui jalonnent les chemins du village. | OFFICE DE TOURISME LA BAULE-GUÉRANDE
Kerhinet se découvre en suivant deux parcours d’interprétation qui jalonnent les chemins du village. | OFFICE DE TOURISME LA BAULE-GUÉRANDE

Sans jouer sur la nostalgie facile, ce village typiquement Briéron se veut être le porte-étendard d’un mode de vie particulier : celui des habitants du parc naturel régional de Brière qui, générations après générations, perpétuent des traditions bien ancrées dans ce paysage d’eau et de nature.

Restaurées par le Parc naturel régional, ses 18 chaumières ont été achetées par le parc en 1973, alors que le hameau ne comptait plus que deux habitants. Quinze années de travaux ont été nécessaires pour lui redonner vie. Aujourd’hui doté de lavoir, fours à pain, verger conservatoire, espace pique-nique, puits, auberge et d’un sentier de découverte et d’un parcours d’interprétation, le hameau se visite librement et offre une pause nature appréciée au cœur des vacances. Pour les amoureux des balades entre chaumières et marais, une randonnée de 11,5 km, praticable en trois heures, y prend son départ.

À ne pas rater : chaque jeudi, un marché du terroir regroupant des producteurs du secteur anime le village de 9 h à 17 h.

 

source : https://www.ouest-france.fr/economie/tourisme/guide-ete/le-pouliguen-une-ambiance-chic-et-familiale-21316594-eed7-11eb-8fb3-44cfaeb2c880

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