Immobilier. La Baule. La qualité de vie recherchée par les acquéreurs

Le marché de l’immobilier se porte bien dans la station balnéaire de La Baule et l’ensemble de la presqu’île : la demande est en hausse et les biens à vendre, plus rares, prennent de la valeur.

Le marché de l’immobilier se porte bien à La Baule et dans l’ensemble de la presqu’île. Avec une demande à la hausse et des biens à vendre, plus rares, les logements prennent de la valeur. Comment Barbara et Vincent Bouscaud, agents immobiliers du cabinet Vivre à La Baule, estiment-ils la situation ?

Comment se porte le marché immobilier sur La Baule depuis un an ?

Au mois de mars, avec la crise sanitaire, lorsque tout le monde devait rester chez soi, nous nous sommes posé des questions. On s’est dit que ça allait devenir compliqué et que les prix allaient chuter. On avait connu la crise de 2008 avec les subprimes. Or, le confinement a provoqué une prise de conscience dans les villes. Les gens se sont dit que vivre sur la côte avec son air iodé et sa qualité de vie était une bonne option. On a tout ça à La Baule. Comme la campagne, nos côtes ont eu un regain d’intérêt formidable pour l’immobilier et on se retrouve avec des personnes qui ont envie d’acheter, à l’écoute du marché.

À combien estimez-vous le rapport offres/demandes ?

Au niveau départemental, on est à onze acheteurs pour dix vendeurs mais ici, sur la côte, nous l’évaluons à quinze pour dix. Cela se traduit par une augmentation des prix. Statistiquement La Baule prend environ 10 % par an et là, on est à peu près entre 15 et 18 %.

Pouvez-vous expliquer les particularités du marché actuel ?

C’est un marché vendeur.

Le grand sujet : doit-on vendre ou attendre ?

Certains propriétaires n’osent pas mettre en vente, parce qu’ils ont peur de ne pas retrouver un bien. D’autres, veulent voir si le marché peut encore monter. Pour l’instant, les acquéreurs suivent, mais il y a un risque. On est en haut du marché et on arrive au printemps, un vendeur doit profiter de cette période pour mettre en vente.

Et du côté des acheteurs ?

Il y a des investisseurs qui ne veulent pas laisser l’argent à la banque par peur de la crise. Il y a ceux qui veulent se reloger pour avoir un bien plus adapté à leurs besoins du moment, ou ceux qui recherchent la grande maison pour réunir en vacances les petits-enfants au bord de mer, parce que, sinon, ils ne les voient pas. Il y a aussi les gens du Sud, qui remontent parce qu’il fait trop chaud et préfèrent le climat de La Baule, où ils se sentent plus en sécurité.

Nous avons aussi une clientèle importante de quadragénaires, comme nous, qui ont une carrière intéressante avec une surface financière relativement confortable. Ils ont eu des enfants assez tard et décident de s’installer définitivement pour la qualité de vie. Ici, nous sommes dans la moyenne d’âge des parents, alors que là où nous étions avant (lire ci-dessous), nous étions les plus vieux.

L’agence en ligne Vivre à La Baule ouvre son cabinet

Barbara et Vincent Bouscaud sont agents immobiliers depuis plus de vingt ans. Après une carrière en Mayenne, le couple s’est installé à La Baule en 2016, avec leurs trois enfants, et a ouvert son agence en ligne Vivre à La Baule, en septembre 2018. Désormais, ils ont choisi de recevoir discrètement leur clientèle dans leur cabinet, au rez-de-chaussée de leur nouvelle villa, Ker Odette, quai Rageot-de la-Touche.

« Les clients voulaient savoir où l’on habitait pour nous transmettre des documents. Cela les rassurait. Au départ, nous ne voulions pas ouvrir d’agence, mais nous commencions à éprouver le besoin d’avoir un bureau. Cette formule de cabinet nous est venue avec la découverte de cette villa. On la voyait à chaque fois que l’on revenait au port. Nous sommes des passionnés d’architecture, la villa Ker Odette est une maison rare de style Art nouveau, une période courte avant l’Art déco. Elle a été construite en 1912, par l’architecte Paul Deligny pour y faire son atelier, tandis que celle d’à côté était son habitation. C’est super ! Ce lieu reste une utilisation autour des métiers de la maison. Imaginons ce même plafond sculpté lorsque Paul Deligny y travaillait ! »

source : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-baule-44500/immobilier-la-baule-la-qualite-de-vie-recherchee-par-les-acquereurs-7166086