Résidence secondaire en bord de mer : nos conseils pour limiter les frais

Publié le par La-Baule-360.Reputation-3D

Si les Français rêvent de posséder une villa en bord de mer, le prix à payer peut vite monter.

Tarifs de vente, frais d'entretien, impôts... nos conseils pour investir sans faire flamber la facture.

Selon le Crédit foncier, le littoral représente la villégiature préférée de 60% des Français désireux de s’offrir une résidence secondaire. Mais attention, si le bord de mer a tout pour plaire, il faudra faire face à une fiscalité inflationniste et à des charges d’entretien accrues.
Nos conseils pour limiter la facture.

Des prix de vente surestimés

Certes, les tarifs du littoral n’ont pas encore rejoint leur niveau d’il y a dix ans, mais ce marché d’agrément a lui aussi redémarré, sous l’effet de la chute des taux d’intérêt. "On frôle la pénurie de biens", atteste Marie-Françoise Wilmot, agente Orpi au Touquet, une station où les prix ont grimpé de 5% sur un an, selon ce réseau d’agences. Même inflation à Royan (+4,5%), à Arcachon (+7%) ou à Biarritz (+9%). Et si Antibes a marqué le pas (–1,5%, pour un large choix de biens), "c’est après deux années de hausse régulière", signale Yannick Cicile, agent Orpi. Pour ne pas surpayer son pied-à-terre et le regretter au prochain retournement de cycle, pas d’autre choix, dès lors, que de s’éloigner un peu du centre ou de la plage, où la pression des acheteurs est trop forte. Ainsi, à Antibes, si les appartements du front de mer s’échangent entre 7.000 et 10.000 euros le mètre carré, un acheteur a déniché, à moins de 300 mètres de l’eau, un deux-pièces de 52 mètres carrés pour 5.300 euros le mètre carré. A ce prix, il dispose même d’une vue mer sur son balcon.

>> En détail - Découvrez les prix immobiliers dans 80 stations balnéaires françaises

Une fiscalité galopante

Le Croisic, Saint-Jean-de-Luz, toutes les villes côtières entre Cannes et Nice… Malheureusement pour les propriétaires de résidences secondaires, nombre de stations huppées se situent en "zone tendue", ce secteur où les maires ont le droit, depuis 2015, de leur appliquer une surtaxe d’habitation, dont le taux maximal a été porté de +20 à +60%. Certes, toutes les communes ne collent pas à ce plafond… Mais au Pays basque, si les estivants s’en tirent bien à Ascain, en retrait du littoral (130 euros de surcotisation moyenne, pour un taux de 30%), à Bidart, le surcoût moyen atteint 350 euros (pour un taux de 60%).

Inutile d’espérer beaucoup de la disparition de la taxe d’habitation, à l’horizon 2020 : cette charge pourrait basculer sur la taxe foncière. " Il est probable que les maires, pour compenser, s’emploient à pénaliser encore plus les résidences secondaires", parie Jean Perrin, le président de l’Unpi. Dur à avaler, quand on sait que la moindre création de piscine ou d’abri de jardin est, elle, soumise à une taxe d’équipement, dont la base a été revalorisée de 3% cette année. Pour ne pas se faire tondre, mieux vaudra donc viser une commune hors zone tendue :

  • à côté d’Arcachon, d’Andernos-les-Bains.
    Ou,
  • près de La Baule, de Piriac-sur-Mer ou de La Turballe.

 

Des frais d'entretien élevés

La vue mer n’a pas que des avantages.
 

Le ravalement de façade ? Du fait des embruns, il faudra s’y plier tous les dix à douze ans, contre quinze à vingt ans à l’intérieur des terres. Soit de 2.000 à 3.000 euros par lot, parfois 10.000 euros dans les grandes résidences.

Les canalisations d’écoulement ? Il arrive que le sable les obstrue. "L’entretien revient au minimum 20% plus cher qu’ailleurs", résume Jean-François Eon, directeur de Syneval, courtier en syndic. Quant aux aides éventuelles, elles sont limitées (jusqu’à 1.200 euros octroyés par la mairie du Touquet pour un ravalement). Seule option pour rentrer dans ses frais : empocher les revenus d’une location saisonnière.

source : https://www.capital.fr/immobilier/residence-secondaire-en-bord-de-mer-nos-conseils-pour-limiter-les-frais-1302850

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article