Airbnb prendrait l'eau ?

Publié le par La-Baule-360.Reputation-3D

Logement dédié au tourisme : La Baule-Escoublc, un cas isolé ?

Logement dédié au tourisme : La Baule-Escoublc, un cas isolé ?

C'est bien connu, la France, l'irrésistible petit village gaulois, fait souvent office de pays réfractaire au progrès.

Les exemples sont malheureusement assez fréquents, pour beaucoup dans l'industrie bien sur.

Ici pourtant, loin de l'industrie dite 'sale',  nous évoquons un monde opposé : celui du logement et celui de l'industrie touristique. Un monde qui se voudrait 'propre'.

Le sujet.

Il s'agirait donc quelque part ..., d'un phénomène lié à la démographie et peut-être - qui sait !? - lié au rétrécissement du territoire; phénomène dorénavant récurant dans les médias du fait du réchauffement climatique et de la montée des eaux

Logique ? C'est ce qu'il semble. Si l'eau monte, le territoire habitable rétrécit. Où vont alors se loger les gens si une quote-part des logements sont préemptés exclusivement pour l'industrie touristique ?        

Si cette question parait justifiée, la précaution n'est pour autant pas toujours autant justifiée. Dans bien d'autres domaines en France, surtout en France, sous le prétexte de "résistance au progrès", on observe parfois de vrais excès qui vont parfois gravement à l'encontre des tendances dites générales. Ce fameux 'principe de précaution' auquel les pouvoirs publics français sont en réalité très attachés.

Il est un phénomène d'opposition grandissant, vis à vis de la plateforme AirBNB.

Actuellement observé en France est-il pour autant un phénomène purement et exclusivement français ? Eh bien NON. Il semble se propager dans de nombreux pays.

L'industrie touristique des meublés vient à l'encontre de la qualité de vie des locaux.

Et ... de ce qu'on en lit, les élus commencent peu à peu tous à se mettre vent debout contre leurs principaux instigateurs : les plateformes communautaires payantes de location de logements de particuliers, d'entreprises hôtelières, et d'investisseurs en immobiliers locatifs para-hôteliers.

Enquête.

Airbnb prendrait l'eau ?

Airbnb est un service de plateforme communautaire payant de location de logements de particuliers, d'entreprises hôtelières, et d'investisseurs en immobiliers locatifs para-hôteliers fondée en 2008 par les Américains Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharczyk.

source wikipedia

  • Des députés de différents groupes politiques proposent une loi pour mieux encadrer les locations touristiques de courte durée, notamment celles proposées par les plateformes numériques comme Airbnb, Abritel ou Booking
  • Ils proposent une série de 7 mesures pour réglementer la location courte durée
  • Ils espèrent voir leur texte examiné par l’Assemblée nationale dès le mois de juin, juste avant l’été

Face à la crise du logement qui touche de nombreux territoires en France, des députés de différents groupes politiques ont décidé d’unir leurs forces pour proposer une loi visant à mieux encadrer les locations touristiques de courte durée, notamment celles proposées par les plateformes numériques comme Airbnb, Abritel ou Booking.

À l’origine de ce projet de loi, les députés Julien Bayou (EELV, Paris), Christophe Plassard (Horizons, Charente-Maritime), Iñaki Echaniz (PS, Pyrénées-Atlantiques) et Aurélien Taché (Renaissance, Val-d’Oise). Ensemble, ils présentaient mardi 2 mai leur appel transpartisan, qui contient sept mesures phares pour lutter contre la disparition des logements au profit des locations touristiques, plus lucratives.

Taxe Airbnb ?

Parmi ces mesures, on trouve la suppression de la niche fiscale dont bénéficient les meublés touristiques, qui permet aux propriétaires de ne pas payer d’impôt sur les revenus locatifs jusqu’à 23 000 euros par an. Seuls les gîtes ruraux et les résidences en stations de ski continueraient d’en bénéficier.

Nous voulons mettre fin à cette injustice fiscale qui favorise les locations touristiques au détriment du logement abordable

Aurélien Taché au Monde

Les députés souhaitent également réduire à 90 le nombre de nuitées autorisées pour la location de sa résidence principale, au lieu de 120 actuellement, et soumettre les résidences secondaires à cette même durée maximale.

Ils veulent aussi renforcer les sanctions en cas de non-respect de la réglementation, en prévoyant des amendes allant jusqu’à 50 000 euros par logement et par an.

Nous voulons lutter contre le tsunami de la disparition de logements au profit des locations touristiques, bien plus lucratives

Julien Bayou

Les parlementaires appellent également à une meilleure coopération entre les plateformes numériques comme Airbnb et les collectivités locales, en instaurant un système d’enregistrement obligatoire et unique pour tous les logements loués, ainsi qu’une transmission automatique des données relatives aux locations aux communes concernées.

Nous voulons que les plateformes numériques soient responsables et transparentes vis-à-vis des collectivités locales, qui doivent pouvoir contrôler et réguler les locations touristiques sur leur territoire”, affirme Christophe Plassard, qui constate les effets néfastes de ces locations sur l’attractivité et le dynamisme de sa circonscription.

Enfin, ils proposent de créer un fonds national de soutien au logement abordable, alimenté par une taxe sur les revenus locatifs des plateformes numériques, qui serait reversée aux communes qui s’engagent à développer l’offre de logements sociaux et intermédiaires.

Nous voulons que les revenus générés par les locations touristiques servent à financer le logement abordable, qui est une priorité nationale et locale

Iñaki Echaniz

“Une urgence sociale et écologique”

Ces députés espèrent que leur proposition de loi sera examinée à l’Assemblée nationale dès le mois de juin. Ils affirment que leur démarche dépasse les clivages politiques et vise à répondre à une urgence sociale et environnementale.

Selon eux, la multiplication des locations touristiques contribue à la hausse des prix du logement, à la pénurie de l’offre locative, à la désertification des centres-villes et à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements.

Ils invitent donc tous les élus de tous bords et de tous les territoires concernés à signer leur appel sur le site Encadronslesmeublestouristiques.fr et à soutenir leur initiative législative.

“Nous pensons que ce sujet doit être traité avant la fin de la législature, car il y a une urgence sociale et écologique. Nous espérons que le gouvernement et la majorité seront sensibles à notre appel et qu’ils nous aideront à faire adopter cette proposition de loi”, concluent les quatre parlementaires.

source : Airbnb : la fête est finie ? (presse-citron.net)

Visite Virtuelle à Valeur Ajoutée

de la commune de La Baule en Loire-Atlantique

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