Au Pouliguen le trait de côte et la fibre Telecom sont à l’ordre du jour
Les opérateurs concernés, Orange et SFR, utilisent des sous-traitants indifférents. Le câblage à 100 % devait être effectif avant le 31 décembre 2022. Or, la commune est couverte actuellement à seulement 73 %
La Plage de TAHITI - le Pouliguen
Depuis l’éboulement de la plage Tahiti, en 2021, le trait de côte est devenu l’un des dossiers majeurs des Riverains de Cramphore. Lors de l’assemblée générale, la question « Qu’en est-il du trait de côte ? » a été posée à Norbert Samama. Ce dernier a répondu : « Le trait de côte est soumis à la loi climat et résilience, avec obligation, par décret, de mise en place d’une cartographie érosion et d’un plan urbanisme. »
Ce qui signifie qu’un minimum de vingt maisons touchées par l’érosion doit être désigné.
Au Pouliguen, cinquante-deux maisons sont concernées. À noter que de nombreuses communes ont refusé de se soumettre au décret, dénonçant le manque d’accompagnement financier. « Le risque juridique n’est pas non plus pris en compte », a tenu à rappeler le maire.
Concernant la prolifération des poteaux et câbles installés par les opérateurs pour la fibre, le maire a objecté : « Les opérateurs concernés, Orange et SFR, utilisent des sous-traitants indifférents. Le câblage à 100 % devait être effectif avant le 31 décembre 2022. Or, la commune est couverte actuellement à seulement 73 %. »
Un arrêté valable 37 ans avait été pris par l’ancienne municipalité pour l’implantation des poteaux et des câbles, supprimé par l’actuelle municipalité.
« Orange bénéficie de droits importants et ne remplit pas son contrat, s’alarme Norbert Samama. Une demande d’étude de portance et d’enfouissement est demandée et la municipalité essaye de pousser les opérateurs pour l’enfouissement, mais cela coûte cher ! »
L’échéance de ce plan érosion et submersion est prévue pour 2050.
Histoire de plages : la plage Tahiti au Pouliguen