La station « Coastnap » de la plage de Bonne-Source à Pornichet révèle l'inimaginable

Publié le par La-Baule-360.Reputation-3D

Résultat par référencement naturel sur Google pour l'expression : "origine sable la baule"

Résultat par référencement naturel sur Google pour l'expression : "origine sable la baule"

Il est désormais notoire que La-Baule-360 s'intéresse de près au littoral baulois, et plus généralement aux côtes des trois communes de Pornichet, Le Pouliguen et Pornichet constitutives de l'une des plus belles baies au monde.

Submersion

"Submersion" un mot de plus en plus employé, et des questions de plus en plus fréquentes nous sont posées en Privé.

Nous découvrons l'ampleur de l'inquiétude des estivants et propriétaires fonciers concernant le phénomène d'érosion marine et ses conséquences.

"Faut-il vendre ?"

"Où est-on plus à l'abri de la montée des eaux ?"

sont parmi les questions les plus posées.   

Phénomène plus surprenant encore, avec cette question qui revient  de plus en plus : "Peut-on louer cet été sans avoir de crainte d'être envahi par la marée ?"

Des outils de mesure et d'observation du littoral

Désormais, de nombreux outils permettent de mieux appréhender les interactions entre l'élément marin et le littoral. Les outils de communication ayant pris un essor remarquable tout particulièrement depuis quelques semestres, l'accès à l'information est devenu plus aisé. Autrement dit, il devient possible d'accéder à une information de plus en plus vaste comme issue d'origines et de territoires lointains. Du fait de cela, peut-on en déduire que l'apport d'information en surplus d'autrefois, puisse influer sur notre perception de la stricte réalité ?  

Il est important de souligner que de tout temps la mer a creusé, érodé et déposé. 

Tandis que la mer érode ici et là, elle dépose aussi ici et là. Ensablements, envasement, érosion sont des phénomènes immuables.

www.lebancdeschiens.com Le BANC des CHIENS dans la baie du Pouliguen en est une illustration bien concrète. 

Découverte de La Menace que constitue le banc de sable des Chiens en baie du Pouliguen - La Baule #7

La mise en place d'outils plus ou moins sophistiqués permet de recueillir de l'information mieux comprendre des phénomènes ignorés jusqu'alors.

La toute récente mise en oeuvre de moyens d'observation (dans le ciel, sur le littoral ...), ne vient en aucun cas se substituer ni compenser l'absence d'outils au-paravent.

 Constats de ce jour

La station « Coatsnap » archive la mémoire de la plage de Bonne-Source. 

Depuis mai 2022, cette station permet au public de prendre une photo du site grâce à un support fixe. Les images transmises alimentent une banque de données qui a déjà livré de précieuses informations.

Il suffit de rien. Ou presque. Un petit support métallique installé sur un poteau ; un smartphone que l’on pose dessus pour braquer l’objectif sur la plage de Bonne Source à Pornichet. C’est le principe même du réseau Coastnap né en Australie en 2017. Les photos prises par les passants alimentent une base de données qui permet de mieux appréhender l’évolution du trait de côte.  C’est de la science participative , confirme Riwan Kerguillec, ingénieur et coordinateur de l’Observatoire régional des risques côtiers (OR2C) piloté par l’université de Nantes. C’est là que sont envoyés les clichés sur les cinq sites du littoral de la région (*) dont celui de Pornichet mis en place en mai 2022.  Le deuxième en termes de contributions , précise Riwan Kerguillec chiffres à l’appui.  À Bonne Source, nous sommes sur environ 400 photos par an, 371 la première année, en légère augmentation sur 2023-2024. Le gros avantage, c’est de pouvoir assurer un suivi de très haute fréquence .

« Des phénomènes complexes au niveau hydrodynamique »

Le scientifique l’assure,  ce n’est pas un gadget . Loin de là. Les photos sont triées, stockées, parfois assemblées pour réaliser des images animées. Et à Pornichet, le dispositif a déjà livré des informations après le passage des trois tempêtes de l’automne : Céline, Ciara et Domingo. La première notamment, qui a soufflé dans la nuit du 28 octobre 2023.  On a pu constater un décaissement général de la plage, avec un abaissement de la plage de 20 à 50 cm , explique Riwan Kerguillec,  après le sable est revenu. Mais on peut vraiment observer des phénomènes très complexes au niveau hydrodynamique . Les photos permettent également de mesurer l’efficacité des rechargements en sable réalisés par les collectivités, pour ensuite mieux déterminer les bonnes mesures de gestion.

« L’idée c’est d’aller plus loin »

Ce que disent les images captées sur la station Coastsnap ne sont qu’une partie des observations réalisées par l’OR2C qui assure, de son côté, un suivi aérien annuel du trait de côte. Mais c’est un plus évident. Et tout n’est pas exploité. Aux observations visuelles, l’OR2C travaille désormais à  compiler les données pour extraire des informations plus précises et les quantifier. L’idée c’est d’aller plus loin et d’avoir des mesures . Un stagiaire, qui œuvre aux côtés d’une équipe de quatre personnes à l’OR2C, y travaille pour optimiser cette  banque de données  qui n’est rien d’autre  que la mémoire de la plage . Tout le monde y participe. Et c’est l’autre intérêt du dispositif, celui faire de la pédagogie auprès du grand public, ou des scolaires qui se déplacent parfois sur le site. CQFD.

source : https://lc.cx/HxIyQU

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