Le Télétravail à La Baule : vers la fin du rêve baulois ?

Publié le par La-Baule-360.Reputation-3D

paru sur BFMTV 

Une étude diffusée l'été dernier montrait ainsi que les salariés français télétravaillent 0,6 jour par semaine en moyenne contre 0,9 jour à l'échelle mondiale (et 1,7 jour au Canada, 1,5 jour au Royaume-Uni) même si la France partait de très bas.

En cause, des freins de la part des directions qui ont une propension forte au présentéisme, une vraie spécificité française qui consiste à arriver tôt et à partir après ses horaires classiques de travail.

EN ENTREPRISE, LE PRÉSENTÉISME RESTE LA RÈGLE, QUITTE À FAIRE SEMBLANT DE TRAVAILLER

source : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/en-entreprise-le-presenteisme-reste-la-regle-quitte-a-faire-semblant-de-travailler_AV-202311200433.html

Fort de ces observations et tendances annoncées par le patronat français et étranger le télétravail est-il en Danger à La Baule ?

Le télétravail c'est fini dans trois ans, et ce sont les PDG qui le disent

Le télétravail très apprécié des salariés pourrait bien disparaître totalement, c'est en tout cas la volonté de nombreux PDG.

Au moment de l'apparition du Covid-19, le télétravail s'est imposé comme une solution permettant de maintenir l'activité de nombreuses entreprises. Il s'est depuis largement développé, mais une enquête auprès de PDG démontre que les salariés ne devraient pas considérer cet avantage comme acquis.

La productivité des télétravailleurs remise en cause dans plusieurs études pourrait être à l'origine de ce revirement. Si toutes ne mènent pas aux mêmes conclusions, on retient récemment l'étude du MIT qui révèle une réduction de 18% de la productivité des salariés nouvellement embauchés travaillant à temps plein et à distance. Une étude de l'université de Stanford table quant à elle sur 10 à 20% de productivité en moins avec le télétravail. Elle pointe notamment des difficultés de communication et de coordination, ainsi qu'une dégradation des réseaux de communication pour expliquer ce phénomène.

L'enquête "2023 CEO Outlook" de KPMG confirme la défiance des entreprises vis-à-vis du télétravail. Menée auprès de 1 300 PDG à travers le monde, elle nous indique que deux tiers d'entre eux prévoient que les employés retourneront au bureau 5 jours par semaine au cours des 3 prochaines années.

Un abandon total du télétravail

Un abandon total du télétravail qui a surpris Andrew Yates, le CEO de KPMG : "j'aurais pensé que le travail hybride et flexible serait là pour rester" a-t-il déclaré.

L'application d'une telle mesure ne serait pourtant pas si simple. En France, dans de nombreux cas, il faudrait prévoir une modification du contrat de travail qui ne pourrait être faite qu'avec l'accord du salarié. De plus, la suppression totale du télétravail exposerait l'employeur à des contestations de la part des salariés ou à des démissions.  

Par ailleurs, on peut s'interroger sur la nécessité de supprimer totalement le télétravail. En effet, selon une autre étude de 2023 menée auprès de 25 pays de l'OCDE, le management des employés et le temps de télétravail hebdomadaire jouerait pour beaucoup sur la baisse de productivité. 1 à 2 jours de télétravail auraient d'ailleurs un impact positif sur la productivité, celle-ci ne chuterait qu'au-delà de ces durées.

Le cas de Publicis illustre parfaitement ce point. Récemment l'agence de publicité qui était généreuse sur le télétravail l'a limité à 2 jours par semaine à compter du 1er janvier 2024. Etait-ce dans le but d'amener ses salariés vers une suppression totale du télétravail de manière progressive ou avec l'objectif d'améliorer la productivité en trouvant un meilleur équilibre entre présentiel et travail à distance ? Pour l'heure, il est difficile de le savoir. Cette tendance s'est néanmoins répandue chez d'autres entreprises comme Amazon ou Disney dans lesquelles on incite les salariés à augmenter leur temps de présence au bureau.

source : https://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/1526045-teletravail-fini/

Tous au bureau : pourquoi les champions du télétravail font machine arrière

Aux États-Unis et au Royaume-Uni, un grand nombre de salariés avaient pu continuer, après la pandémie, à travailler chez eux 100 % du temps. Aujourd’hui, dans ces mêmes pays, on observe un retour de balancier, lancé par les mastodontes de Wall Street et les géants de la tech, écrit ce journal conservateur.

 

Jusqu’à il y a peu encore, on ne jurait que par le télétravail.

Le Covid-19 a accidentellement provoqué une prise de conscience dans les bureaux en montrant que porter des vêtements élégants en dessous de la taille ne servait à rien, que nous n’avions pas besoin de nous acheter un déjeuner chaque jour et que passer quotidiennement plusieurs heures dans les embouteillages ou dans des trains bondés et toujours en retard n’avait aucun sens.

Les cols blancs du monde entier ont ainsi été libérés de la tyrannie du repassage et du café à emporter à 5 livres sterling, ce qui leur a permis d’être plus performants au travail. Deux études réalisées durant la pandémie ont montré une hausse de 5 % à 6 % de la productivité des employés dans les entreprises américaines classées au Fortune 500. C’était bon pour les affaires : les sociétés (comme Google, Meta, John Lewis et Sainsbury’s) pouvaient faire des économies en fermant leurs bureaux hors de prix en centre-ville sans craindre une baisse de rendement, et donc de revenus.

Mais, trois ans plus tard, la bulle du télétravail a éclaté.

Selon des données fournies par le site de recherche d’emploi Adzuna, 14 % des offres d’emploi publiées en Grande-Bretagne en janvier 2021 portaient la mention “télétravail à temps complet”, contre seulement 6 % aujourd’hui. Le nombre d’offres en télétravail à temps partiel est en revanche passé de 2 % à 19 %, les entreprises réduisant le nombre d’employés autorisés à travailler entièrement à distance.

Certaines, telles Goldman Sachs et JPMorgan, obligent leurs salariés à revenir. D’autres, comme Apple et BlackRock, ont abandonné le télétravail à 100 % et exigent une présence au bureau au moins trois ou quatre jours par semaine. Zoom leur a emboîté le pas en demandant à ses salariés de revenir au moins deux jours par semaine s’ils habitent à moins de 50 miles [80 kilomètres]. Ce qui est le comble de l’ironie pour une entreprise qui surfe sur le succès des applications de vidéoconférence.

Une productivité en recul de 10 % à 20 %

Le recul du télétravail s’est matérialisé par le plongeon spectaculaire de la capitalisation boursière de Zoom, passée d’un pic de 160 milliards de dollars en octobre 2020 à seulement 20 milliards de dollars.

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