Le vent qui souffle sur une façade est l'une des raison, sinon la principale cause, de déperdition de chaleur ou de refroidissement. 

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Comment se forme le vent ? Quels sont les types de vent ? Comment les reconnaître ? Explications.

Tout comme le cycle de l'eau, sans lequel la vie sur Terre serait impossible, le vent est un phénomène météorologique essentiel pour notre écosystème.

Le vent permet l'oxygénation des océans en créant du mouvement à la surface de l'eau. Avec les insectes et les oiseaux, il est l'un des principaux acteurs de la pollinisation des plantes et autres organismes immobiles. Il aide à la dispersion des graines, spores et pollen. En hiver, il intensifie le froid et en été, il assèche la terre.

Enfin, il permet de fournir l'homme en énergie, notamment en électricité, grâce aux éoliennes.

Comment se forme le vent ?

Principalement composé d'azote, d'oxygène et d'hydrogène, le vent est un phénomène météorologique complexe. Le dictionnaire Larousse le définit comme « un mouvement de l'air se déplaçant d'une zone de hautes pressions vers une zone de basses pressions. »

Le responsable de ces mouvements n'est autre que le soleil. En effet, celui-ci, avec ses rayonnements, chauffe l'atmosphère. L'air chauffé au-dessus des océans et des continents se dilate, devient plus léger et se met ainsi en mouvement.

Mais le soleil, notamment avec les nuages, ne se répartit pas uniformément sur la surface terrestre. C'est cette différence de température entre ces deux masses d'air qui crée le vent.

En effet, à l'endroit où l'air a été chauffé, une zone de basse pression (ou dépression) se forme. Alors que là où l'air froid se crée, une zone de haute pression, plus connue sous le nom d'anticyclone s'installe. De ce fait, l'interaction entre ces couches d'air chaudes et froides entraîne le mouvement de l'air et donc le vent.

Quels sont les différents types de vent ?

Zéphyr, Foehn, Mistral, Alizé... on dénombre plus d'une centaine de vents différents. Certains d'entre eux soufflent sur toute la surface du globe, d'autres sont dominants et certains sont typiques d'un pays, voire d'une région. Mais il est possible de les distinguer selon leur provenance.

• Les vents à grande échelle

Ils sont très larges et concernent de vastes régions du globe. Ces vents peuvent être à basse altitude, ce qui les rend plus sensibles à la géographie des lieux et à haute altitude, moins influencés par les irrégularités géographiques et donc plus réguliers.

Dans cette famille, on retrouve les alizés (ou vents d'est tropicaux),les vents d'ouest et d'est polaires mais également les courant occidentaux, orientaux et les courants-jets.

• Les vents à moyenne échelle

On nomme aussi ces vents « perturbations cycloniques ». Ce sont principalement des vents saisonniers qui se forment avec les différences de température entre la terre et la mer. Cette rencontre de chauds et de froids forme les moussons et les cyclones.

• Les vents à petite échelle

Aussi appelé « vents régionaux », il s'agit de vents variables qui dépendent des reliefs présents sur une zone déterminée. Ils sont ainsi plus fréquents dans certaines régions.

Les vents principaux de cette famille en France sont la tramontane, le foehn, le mistral, le suroît, le vent d'autan et plus rarement le sirocco. Ils sont de véritables acteurs sur le climat local. À tire d'exemple, le mistral est un vent froid et sec alors que le sirocco est un vent chaud et sec.

Comment connaître la force du vent ?

Inventée en 1805 par Francis Beaufort, l'échelle de Beaufort (Bf) permet de mesurer la vitesse moyenne du vent. Pour ce faire, on utilise la vitesse moyenne du vent sur une durée de 10 minutes pour calculer le niveau atteint sur une échelle. Elle va de 0 à 12 et peut être mesurée en km/h ou en nœuds. Le degré Beaufort correspond donc à la vitesse moyenne du vent sur dix minutes.

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La manche à Air : 

Pour connaître rapidement et simplement la force du vent, le manche à air (parfois appelée manche à vent) est un dispositif efficace dont la forme permet d'indiquer non seulement la direction du vent, mais aussi (contrairement à la girouette) une estimation de sa vitesse.

Ainsi, ce tissu, alternant des anneaux rouge et blanc, se laisse gonfler par le vent. Chacune des bandes de couleur correspond à environ 5 nœuds (soit 9 km/h). Si la manche est entièrement horizontale, le vent souffle alors à plus de 25 nœuds (environ 45 km/h).

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