Érosion côtière en Loire-Atlantique : Six communes en première ligne dont Pornichet et La Baule-Escoublac

Publié le par La-Baule-360.Reputation-3D

Erosion du trait de côte : obligation de réaliser une cartographie d’évolution du trait de côte à 30 ans et à 100 ans

Erosion du trait de côte : obligation de réaliser une cartographie d’évolution du trait de côte à 30 ans et à 100 ans

En Loire-Atlantique, six communes ont décidé de s’inscrire sur la liste des communes soumises aux risques d’érosion côtière.

Le point avec la Direction départementale des territoires et de la mer sur ce que cela implique pour elles.

Six communes de Loire-Atlantique sont à ce jour inscrites sur la liste des communes soumises aux risques d’érosion côtière :

  1. La Bernerie -en-Retz qui rejoint donc :
  2. La Baule,
  3. Saint-Nazaire,
  4. Pornichet,
  5. Assérac
  6. Saint-Brevin-les-Pins.

La Direction départementale des territoires et de la mer explique ce que cela induit pour elles.

Quelles sont les obligations de ces communes ?

Les communes inscrites sur la liste des communes soumises à l’érosion du trait de côte (ou les intercommunalités si elles sont compétentes en matière de planification) ont l’obligation de réaliser une cartographie d’évolution du trait de côte à 30 ans et à 100 ans et à l’intégrer dans leur plan local d’urbanisme, sauf si elles sont couvertes par un plan de prévention des risques littoraux (PPRL) comportant un volet érosion côtière.

En Loire-Atlantique, toutes les communes du littoral étant couvertes par un PPRL avec volet érosion côtière, les six communes inscrites sur la liste n’ont donc pas l’obligation mais la possibilité d’élaborer cette cartographie locale.

Pourquoi cette cartographie ?

L’inscription sur la liste permet aux communes qui auront réalisé une cartographie locale d’évolution du trait de côte, de bénéficier de nouveaux outils tels que par exemple le bail réel d’adaptation à l’érosion côtière, bail spécifique permettant une gestion temporaire par la collectivité des biens acquis dans les zones exposées au recul du trait de côte. Elle permet également, sous conditions, des dérogations à la loi littoral dans le cadre d’opérations de relocalisation contractualisées avec l’État.

Littoral à la pointe de Penchâteau le Pouliguen

Littoral à la pointe de Penchâteau le Pouliguen

Combien de bâtiments sont concernés par l’érosion côtière ?

Plus de 500 bâtiments sont concernées par l’érosion côtière à l’horizon de100 ans sur le littoral de Loire-Atlantique au regard de la bande d’érosion définie dans les plans de prévention des risques littoraux, dont environ 170 pour les six communes inscrites sur la liste des communes exposées au recul du trait de côte.

Ces communes seront-elles aidées par l’État ?

Dans le cadre du Fonds vert, fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, l’État accompagne dès à présent financièrement l’élaboration des cartes locales de projection du recul du trait de côte aux horizons de 30 ans et 100 ans, des actions de recomposition des territoires dans le cadre de projets partenariaux d’aménagement et des expérimentations d’adaptation, voire de relocalisations d’équipements d’hôtellerie de plein air.

source : https://saint-nazaire.maville.com/actu/actudet_-erosion-cotiere.-six-communes-en-premiere-ligne-_fil-5888835_actu.Htm

baie du Pouliguen : vue depuis la pointe de Penchâteau au Pouliguen / au fond la Baule et Pornichet / sur la droite l'ile des Evens

baie du Pouliguen : vue depuis la pointe de Penchâteau au Pouliguen / au fond la Baule et Pornichet / sur la droite l'ile des Evens

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