L'exposition « Jetée dans la peau » : 100 ans de vieux môle à Pornichet
« Jetée dans la peau »
Dans le cadre des travaux de restauration du môle historique et de la reconstruction de sa passerelle, la ville de Pornichet (Loire-Atlantique) présente l’exposition « Jetée dans la peau », regroupant des photos, dessins et peintures. Elle est en place, jusqu’au 7 juin, à la salle d’exposition, place du Marché.
L’exposition « Jetée dans la peau » propose un regard croisé sur la digue historique de Pornichet, à travers les œuvres de Jean-Daniel Depardieu, peintre et dessinateur, qui entretient depuis l’enfance un lien intime avec le vieux môle. Ses dessins restituent avec sensibilité la mémoire visuelle et affective de cette jetée centenaire. Ils côtoient une sélection d’une quinzaine de clichés du Club photo de Pornichet, qui a suivi pas à pas les travaux de reconstruction de la passerelle et de restauration du môle. Leurs images mettent en lumière à la fois la poésie des lieux, mais aussi les hommes à l’œuvre pour cette renaissance. Cette exposition est un vrai travail de mémoire visuelle, à la fois sur ce môle qui garde en lui les souvenirs de générations de Pornichétins et ce chantier qui est un geste d’attachement à notre patrimoine maritime , souligne Frédérique Martin, première adjointe au maire.
Le vieux môle, un siècle d’histoire face à l’océan
Le vieux môle de Pornichet a été construit au début du XXe siècle pour protéger les bateaux de plaisance de plus en plus présents aux côtés des pêcheurs, le long du littoral pornichétin. L’ouvrage inauguré en 1924 est prolongé par une passerelle. Très rapidement, de nombreux carrelets s’y installent, et elle devient alors le lieu privilégié des pêcheurs en quête d’éperlans et d’anguilles, des enfants jouant à se faire peur en sautant du haut de la jetée, et des promeneurs profitant d’un point de vue immanquable sur la baie.
Cela fait désormais quinze ans que le vieux môle est isolé, séparé de la terre. En 2010, fragilisée par les assauts de la tempête Xynthia, la passerelle avait dû être démolie, emportant avec elle un pan de la mémoire maritime de Pornichet.
100 ans plus tard, la municipalité a souhaité restaurer cette digue historique, avec les soutiens de la Fondation du Patrimoine, de l’ASPVP (Association pour la préservation du site et la valorisation du patrimoine) et de plus de 200 donateurs qui ont permis, à ce jour, de collecter plus de 65 000 €.
Fin juin, la nouvelle passerelle en cours de finition retissera de nouveau le lien entre la terre et la mer, entre le passé et l’avenir de Pornichet. La souscription reste ouverte jusqu’au 15 juin.
« Jetée dans la peau » se termine le 07 juin 2025
Jusqu’au 7 juin, exposition « Jetée dans la peau », à la salle d’exposition, place du Marché. Entrée libre, aux heures d’ouverture de la médiathèque.