Le Croisic, terminus de la voie ferrée Paris - Le Croisic - A découvrir et visiter en 360deg

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La pointe du Croisic et vue sur le port du Croisic avec au fond les marais salants et les deux traicts du Croisic

La pointe du Croisic et vue sur le port du Croisic avec au fond les marais salants et les deux traicts du Croisic

Entre la mer et les marais de Guérande, Le Croisic (Loire-Atlantique) est souvent précédé par sa réputation. Village de pêcheur, station balnéaire, la cité a plus d’un visage et plus d’une histoire à raconter. Voici quatre lieux à découvrir pour occuper votre séjour dans cette escale de la Côte sauvage

Port de pêche à la crevette, à la morue ou à la sardine, le port du Croisic est devenu une station balnéaire réputée à partir de la fin du XIXe siècle.

Les maisons à pan de bois des riches pêcheurs de l’arrière-port se sont vues concurrencées par d’élégantes villas. L’histoire du Croisic, ses traditions, ses passions se découvrent facilement le long d’une balade à travers ses multiples rues.

Voici quatre lieux incontournables à visiter pour découvrir cette ville bien sage le long de la Côte sauvage

L’Océarium du Croisic

L’Océarium du Croisic est un incontournable des sorties familiales en Loire-Atlantique. Plus de 4 000 spécimens des fonds marins y sont présentés. De quoi voyager de l’Atlantique à l’océan Indien en passant par le Pacifique et la mer Méditerranée.

Toutes ces escales vous dévoilent des formes de vies diverses, des couleurs flamboyantes, des richesses insoupçonnées. Flânez du côté du lagon pour y admirer les poissons tropicaux.

Admirez les spectaculaires requins d’Australie et l’incessant ballet des poissons dans le tunnel… Allez à la rencontre de la colonie des manchots.

Découvrez Le Traict du Croisic

Un site naturel remarquable où depuis une centaine d’années s’est développé l’élevage de coquillages, d’abord des huîtres puis aujourd’hui des coques et des palourdes.

L’église Notre-Dame-de-Pitié

Classée le 25 octobre 1906, l’église Notre-Dame-de-Pitié impressionne avec son style gothique et son immense tour de 56 mètres de hauteur. Cette dernière a commencé à être construite en 1526 et elle fut achevée en 1700.

Autre richesse de l’édifice, ses vitraux. Ceux d’origine ont été détruits en 1793 lorsque l’église fut profanée. D’autres ont donc vu le jour au XIXe siècle. Ils évoquent l’histoire du Croisic.

Quatre chapelles sont reproduites dans les tympans des vitraux :

  1. la chapelle du Crucifix (dans le tympan du vitrail Saint-Félix),
  2. la chapelle Saint-Goustan (dans celui de Saint-Christophe),
  3. la chapelle Saint-Yves (dans celui de Saint-Yves)
  4. la chapelle des Capucins (dans celui de Saint-Antoine) ; ces deux dernières chapelles ont aujourd’hui disparu.
Vue le long de la côte sauvage qui mène depuis Le Pouliguen vers le Croisic et passant par la commune de Batz-Sur-Mer
Vue le long de la côte sauvage qui mène depuis Le Pouliguen vers le Croisic et passant par la commune de Batz-Sur-Mer

 

Le circuit « Le Croisic, aux couleurs des peintres » 

permet de marcher dans les pas des artistes qui passèrent ou séjournèrent au Croisic aux XIXe et XXe siècles. Un dépliant est disponible gratuitement à l’office de tourisme et en mairie.

Vous suivrez les traces de grands noms comme Eugène Boudin, Paul Signac, Maxime Maufra, Charles Jacque, Ferdinand du Puigaudeau, Henri Le Sidaner, Jean-Émile Laboureur mais aussi des artistes régionaux comme Émile Gautier, Émile Guillaume, Jack Cholet, Eugène-Jean Chapleau, Georges Lhermitte, Robert Micheau-Vernez et bien d’autres.

Les reproductions de leurs toiles, réalisées au Croisic, sont présentées sur vingt-cinq pupitres face au lieu peint, tout au long des deux parcours, sur le port et la côte sauvage.

Renseignements sur le site de la mairie.

Le Kurun (tonnerre en breton)

C'est un voilier reconnaissable avec sa coque blanche et ses voiles rouges, a été construit au chantier Leroux du Croisic par le charpentier Jean Moullec. Il fut dessiné par l’architecte naval Henry Dervin pour le célèbre navigateur Jacques-Yves Le Toumelin.

On peut admirer le Kurun en se promenant le long des quais.

Symbole des grands marins, et pour cause, Le Kurun quitte Le Croisic le 19 septembre 1949 pour effectuer un tour du monde en trois ans. Le retour est triomphal, le 7 juillet 1952. En 1954, le bateau repart pour une croisière aux Antilles de septembre 1954 à juillet 1955.

En 1993, le bateau est même classé Monument historique.


Article publié le 26 juin 2021, mis à jour et réédité le mardi 21 mars 2023.
source : https://urlz.fr/meCB

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