La Baule, Le Pouliguen, Pornichet aux 7 premiers rangs des 80 stations balnéaires les plus chères en Bretagne
Bretagne. Les cités balnéaires de plus en plus chères :
Depuis plusieurs mois, le marché de l’immobilier est très tendu, notamment en Bretagne et plus encore sur le littoral », analyse Olivier Arens, président du Conseil régional des notaires de la Cour d’appel de Rennes.
Sur le littoral breton, la hausse des prix est, elle aussi, particulièrement vertigineuse sur le marché des maisons anciennes avec des hausses avoisinant les +20% dans le Finistère et le Morbihan.
Quelles sont les stations balnéaires les plus chères
d'après les notaires bretons ?
Les prix montent pour les maisons anciennes sur le littoral de la Bretagne historique.
Le littoral breton attire. Le marché immobilier est tendu et les prix augmentent depuis plusieurs années. Les notaires bretons ont dévoilé le 31 mars 2022 les derniers chiffres.
Les cités balnéaires de plus en plus chères
Depuis plusieurs mois, le marché de l’immobilier est très tendu, notamment en Bretagne et plus encore sur le littoral
Voici les 80 communes les plus chères pour les maisons anciennes (coeur du marché en Bretagne):
- La Trinité-Sur-Mer : 612 500 €
- Saint-Briac-Sur-Mer : 585 000 €
- La Baule-Escoublac : 570 000 € (+ 18,8 %)
- Baden : 521 900 €
- Le Pouliguen : 512 500 €
- Arradon : 497 500 € (+ 17,1 %)
- Pornichet : 480 000 € (+ 18,5 %)
- Saint-Lunaire : 475 000 €
- Carnac : 464 000 €
- Locmariaquer : 450 000 € (+ 12,5 %)
- Larmor-Plage : 447 500 € ( + 6,5 %)
- Saint-Philibert : 438 600 €
- Arzon : 430 000 € ( + 9,8 %)
- Dinard : 430 000 € (+ 14,4 %)
- Saint-Malo : 420 000 € (+ 20,0 %)
- Plouharnel : 414 500 €
- Bono : 396 000 €
- Crach : 395 000 €
- Lancieux : 390 000 €
- Saint-Gildas-De-Rhuys : 379 500 €
- Mesquer : 372 200 € (+ 11,7%)
- Saint-Pierre-Quiberon : 370 000 € (+ 8,8%)
- Saint-Jactu-de-la-Mer : 365 000 €
- Sarzeau : 360 000 € (16,9%)
- Piriac-sur-Mer : 355 000 € (-5,3%)
- Pléneuf-Val-André: 354 000 €
- Le Palais (Belle-île-en-Mer) : 350 000 €
- Quiberon : 350 000 € (-2,8%)
- Le Tour-du-Parc : 350 000 €
- Pornic : 350 000 € (9,4%)
- Treillières :346 300 € (-3,8%)
- La Richardais : 345 000 €
- Saint-Coulomb : 345 000 € +9,5%)
- Ploeren : 341 500 €
- Le Croisic : 335 000 € (-2,9%)
- Plouhinec : 334 900 €
- Guérande : 333 200 € (+11,1%)
- Préfailles : 330 000 € (+10,0%
- Damgan : 325 000 € (+16,1%)
- Saint-Brevins-Les-Pins : 320 100 € (+14,3%)
- Saint-Cast-Le-Guildo : 320 000 €
- La Turballe : 320 000 €
- Guidel : 320 000 € (+17,0%)
- La Bernerie-en-Retz : 320 000 €
- Bénodet : 320 000 € (15,3%)
- La Forêt-Fouesnant : 320 000 €
- Fouesnant : 318 200 €
- Batz-sur-Mer : 312 500 € (13,6%)
- Erdeven : 310 400 € (+16,9%)
- Carantec : 310 100 €
- Ploemeur : 310 000 € (+3,3%)
- Cancale : 308 900 € (+ 8,0%)
- Surzur : 307 000 € (+11,6%)
- Port-Louis : 295 000 €
- Groix : 292 500 € (+14,7%)
- Le Conquet : 292 000 €
- Combrit :290 000 € (13,7%)
- Clohars-Carnoët : 286 300 €
- Perros-Guirec : 283 400 € (+16,1%)
- Clohars-Fouesnant : 282 500 €
- Trébeurden : 281 600 €
- Belz :281 000 €
- Brech : 280 400 € (-0,7%)
- Binic-Etables-Sur-Mer : 280 000 € (+16,7%)
- Le Minihic-sur-Rance : 280 000 €
- Locmaria-Plouzané : 280 000 €
- Plumergat : 280 000 € (12,6%)
- Saint-Michel-chef-chef : 277 500 € (17,1%)
- La Plainte-sur-Mer : 277 100 €
- Beaussais-sur-Mer :275 000 €
- Saint-Quay-Portrieux : 275 000 €
- Trégastel : 275 000 € (+12,2%)
- Brains : 275 000 € (+16,0%)
- Gouesnach : 269 100 €
- Loctudy : 268 000 €
- Trégunc : 267 000 €
- Pleumeur-Bodou : 260 000 € (+15,8%)
- Saint-Nazaire : 260 000 € (+8,3%)
- Pluneret : 260 000 € (-1,9%)
- Pénestin : 256 000 € (+8,2%)
Focus sur le littoral du Morbihan
En Bretagne, c’est le Morbihan qui attire le plus d’acquéreur venus de l’extérieur de la région.
On trouve ensuite 24 % de personnes hors Île-de-France et hors Bretagne. Enfin, 46 % des acquéreurs viennent du Morbihan.
Il y a par exemple 18 % d’acquéreurs en provenance de l’Île-de-France. C’est notamment dû à l’attrait du Golfe du Morbihan
Mesquer
Piriac-sur-mer
Le Croisic
La Turballe
Batz-sur-Mer
Saint-Nazaire
Pénestin
Le marché est dominé par les retraités (29 %).
Ensuite, on trouve les cadres supérieurs (25 %).
Puis les professions intermédiaires (20 %).
À La-Trinité-sur-Mer, il faut compter 200 000 euros de plus par rapport à 2016. C’est la commune de Bretagne la plus chère sur le littoral pour les maisons anciennes.
Ensuite, c’est :
- Baden (521 900 € (prix médian au 31 décembre 2021)),
- Arradon (497 500 €),
- Carnac (464 000 €),
- t Larmor-Plage (447 500 €)
Pour les appartements anciens, il faut débourser 1 600 euros du m² de plus à Carnac pour un appartement ancien par rapport à 2017. Ensuite, c’est à Arzon qu’il faut débourser le plus : 4 910 €/m². Puis Quiberon avec 4 770 €/m².
Des prix en hausse à relativiser tout de même :
On revient au prix de 2008. Après la crise de 2008, il y a eu un coup d'arrêt du marché et les prix se stabilisent à partir de 2016 et sont repartis à partir de 2019.
Un marché du neuf sur le littoral dominé par les retraités
Le marché du neuf sur le littoral breton n’est pas un marché d’investisseur d’après les notaires. « Sur le littoral, les prix sont élevés. C’est donc un profil de retraités avec un fort pouvoir d’achat tenant d’établir leur résidence principale », relatent les notaires.
Maître Vincent Lemée, notaire délégué à la communication régionale, parle d’un aspect essentiel du marché du neuf :
Il n’y a pas beaucoup de logements, car pour construire des collectifs sur le littoral, ce n’est pas facile. Et heureusement. Il y a des règles d’urbanisme qui font que ce n’est pas évident.
Le marché du littoral a encore de beaux jours devant lui.
Bon à savoir. Les prix de cet article sont des prix médians, c’est-à-dire que « 50% des biens se sont vendus à un prix inférieur et 50% des biens se sont vendus à un prix supérieur. »
Chiffres arrêtés fin février 2022. Évolution sur un an.