C'est décidé : La Baule gérera et assumera seule financièrement son aérodrome.

Pornichet et Le Pouliguen ont décidé de mettre fin à une gestion commune de l’équipement qui durait depuis 1933.

« C’est un moment important, nous allons reprendre l’un des fleurons historiques de notre ville »,a souligné le maire Franck Louvrier, lors du conseil municipal d’hier, vendredi 26 mai.

Chacun va donc reprendre ses billes et La Baule son aérodrome à Escoublac. Après 90 ans d’une gestion associée (1933), Pornichet et Le Pouliguen ont décidé de quitter le SIVU ( syndicat intercommunal à vocation unique) dédié à cet équipement aéronautique. La messe a été dite avec à l’ordre du jour une délibération (sans surprise) : « Les modalités de dissolution du SIVU de l’aérodrome ».

L’acte de séparation a déjà été signé il y a quelques jours par Jean-Philippe Dupuis, adjoint aux Finances de La Baule, les maires Norbert Samama, Le Pouliguen et Jean-Claude Pelleteur pour Pornichet.

Les 63 hectares de foncier tombent dans l’escarcelle de la ville

La Baule se retrouve donc seule aux commandes de son aérodrome.

De facto elle assumera les obligations financières et le lot de contraintes, notamment sécuritaires, liées à un tel équipement. Mais elle aura à l’avenir les coudées franches sur la gestion de la structure et ses périphériques comme le foncier. « Nous devenons propriétaire de 63 hectares de foncier au cœur de notre ville. Ces parcelles ont été acquises au fur et à mesure pour le compte de la Ville par l’ex-directeur de l’aérodrome. Ces terrains nous appartiennent entièrement », a expliqué le maire. En contrepartie, dans les modalités, la commune s’engage à ne pas modifier le périmètre ni le classement au PLU des terrains constituant les servitudes aéronautiques déterminées par la DGAC, et s’engage à ne pas céder les terrains situés dans le périmètre de l’aérodrome dans les 30 années à venir.

« Une charge supplémentaire mais une gestion que nous contrôlerons »

Le SIVU sera définitivement enterré début juillet et la répartition des charges de l’aérodrome était la suivante, « 64,5 % pour La Baule, 21, 5 % pour Pornichet et 14 % pour Le Pouliguen », a précisé Jean-Philippe Dupuis. Jean-Yves Gontier, élu d’opposition, s’est interrogé « sur l’impact financier de cette dissolution ». Le montant abondé par les trois villes était de 250 000 €. « Mathématiquement nous aurons une charge supplémentaire, mais nous contrôlerons la gestion et nous pourrons peut-être faire des économies ».

Cette compétence de gestion de l’équipement avait également été proposée dans un premier temps à l’agglomération, « à Cap Atlantique qui a refusé».

L'aérodrome de La Baule n'est pas le seul sur la presqu'ile de Guérande.

Non loin de là, se situe l'aérodrome de Saint-Nazaire - Montoir

L'aérodrome de Saint-Nazaire Montoir se situe en bordure de Loire sur le flanc Est de La Grande Brière, grande zone lacustre (2ème plus grande zone lacustre de France par sa taille).

L'outil www.la-baule-360.com permet de prendre connaissance à tout moment du trafic aérien officiel des deux aérodromes de la presqu'ile de Guérande. 

Plus généralement, l'outil cartographique de la-baule-360 permet de visionner en temps réel les divers trafics et flux de l'entiereté de la presqu'ile de Guérande 

source : https://urlz.fr/m3gZ